One Piece Beginning
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+ Perso' Prédéf'
+ Batailles Navales
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Nouveaux arrivants : +10PP/RP
Nous recherchons de vils pirates ou d'idéalistes révolutionnaires pour faire face
à l'imposante marine !
(Note : si vous voulez jouer un marine, n'hésitez pas non plus!)

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 La Ville qui ne dort jamais ▬ [RP SOLO]

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MessageSujet: La Ville qui ne dort jamais ▬ [RP SOLO]   La Ville qui ne dort jamais ▬  [RP SOLO] EmptySam 22 Sep - 11:27



La ville qui ne dort jamais
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« RP SOLO »


Tout commença un matin de pluie sur East Blue. Un jeune garçon, semblait-il du moins, marchait d'un rythme lent sur la jetée longeant le port d'un petit village côtier. Chacun de ses pas provoquait une petite éclaboussure lorsque ses chaussures venaient frapper le sol et les flaques créées par les conditions climatiques maussades. Les mains dans les poches, l'individu ne semblait guère dérangé par les trombes d'eau qui se déversaient depuis le ciel obscurci par des nuages noirs, et animé par quelques coups de tonnerre vrombissant. De temps à autre, une lumière apparaissait puis disparaissait aussitôt pour laisser place quelques instants plus tard à une explosion céleste. Décidément, la météo était capricieuse ce jour-là. Les gens encore dehors couraient en tous sens pour tenter d'aller s'abriter, et ne prêtaient donc guère attention à la silhouette qui se mouvait silencieusement sur le parvis. L'être de taille moyenne progressait aisément sur le pavé sans offrir le moindre crédit aux menaces que proférait inlassablement le ciel. Il se promenait pendant que le firmament hurlait contre la population terrestre et maritime. Et alors ? N'en avait-il pas le droit ? Peu lui importait au fond, puisque sa décision d'avancer était plus forte que les vociférations de l'empyrée furieuse et ses râles incessants. Les yeux d’un dégradé bleu ciel du jeunot se posèrent à droite et à gauche pour analyser le terrain sur lequel il pénétrait. Les navires étaient amarrés dans les docks, le long de la voie pédestre qui servait de lieu de promenade à l'éphémère dont les sens captaient enfin l'objet de sa convoitise.

Un bateau de grande taille était le théâtre d'une animation sans pareil en ce lieu où la plupart des gens se terraient dans leur demeure, au chaud. Plusieurs marins s'affairaient, en hurlant des propos que le voyageur ne parvenait à saisir, du fait que le vent violent étouffait les propos ingénus pour en faire un charabia sans nom. L'être emmitouflé dans son grand manteau se dirigea d'un pas vif vers les matelots et avisa l'un d'entre eux d'une voix forte. Hélas, la mauvaise humeur des cieux balaya ses mots comme on chasserait un insecte insignifiant d'un revers de la main, ne permettant guère aux marins de recevoir le message vocal. Ce ne fut qu'après avoir supprimé quelques mètres supplémentaires entre le navire et lui que le gaillard put entrer dans le champ de vision des aventuriers de l'océan. L'un d'entre eux, un homme vêtu d'une combinaison noir rayée de bleu et d'un bonnet de même couleur, le héla en lui demandant ce qu'il pouvait bien faire dehors par un temps pareil. Le jeunot mit ses mains en porte-voix pour crier sa réponse.

    Je ne suis qu'un voyageur en quête d'un moyen de transport ! Envisagez-vous de prendre la mer ? Si tel est le cas, j'aimerais me rendre sur l'île la plus proche !


Comme s'il venait de prendre conscience que ses hurlements n’empêcheraient plus les gens de communiquer, le vent se calma d'un coup, et la pluie se fit plus douce. Le tonnerre et les éclairs n'appartenaient plus à l'instant présent. Chacun pouvait donc se faire entendre sans avoir besoin de hausser la voix. le jeune homme remercia le ciel pour sa clémence, tout en attendant la réponse du loup de mer. Ce dernier fixa un instant le firmament, comme pour s'assurer que la folie céleste avait pris fin définitivement. Puis il reporta son attention sur le garçon qui lui faisait face, tandis que ses compagnons continuaient à s'affairer autour de lui. L'individu avait l'air plutôt jeune, à en juger par son visage innocent. Le prendre à bord pourrait être dangereux pour sa sécurité si l'océan s'emballait de nouveau. C'est pour cela que la réponse du capitaine fut sans appel.

    On ne prend pas de gamin. C'est trop dangereux.


Le Jeune homme resta silencieux un moment, sans pour autant amorcer le moindre geste pour faire demi-tour. Il lui fallait à tout prix trouver un argument convaincant pour pouvoir monter à bord de ce bateau. Cela faisait déjà une semaine qu'il se trouvait dans cette ville. Rester plus longtemps retarderait encore d'avantage sa route pour Grand Line. Et ça, c'était inadmissible. C'est pour cela qu'il lui fallait à tout prix obtenir l'autorisation de ces marins pour prendre la mer. Enfin, surtout de cet homme en particulier, puisqu'il semblait être celui qui prenait les décisions à bord. Pourquoi ne pas lui dire honnêtement son but, après tout ? Rien ne valait la vérité dans ce cas-là. Tenter le tout pour le tout, et ainsi éviter de devoir patienter encore trop longtemps. Prenant une grande inspiration tout en choisissant ses mots avec soin, le garçon alla de son commentaire sur un ton sérieux.

    Je ne suis pas un gamin, Monsieur. Je me nomme Vladimir K. Nevski récemment élu Révolutionnaire, et je recherche un navire qui accepterait de s'aventurer sur Grand Line. Pour se faire, je voyage d'île en île, histoire d'écouter ce qui se dit et peut-être de trouver des volontaires.


Le jeune homme eut le sentiment qu'il en avait trop dit, et risquait d'effrayer son interlocuteur avec ses propos. C'est pour cela qu'il se hâta de rectifier le tir, sans pour autant montrer la moindre précipitation dans son ton. Il fallait gagner la confiance de cet homme, ou sinon, ça serait fichu pour de bon. Et adieu l'occasion de quitter cet endroit avant quelques jours. Cela ne devait pas se produire. Voilà pourquoi il reprit la parole d'une voix calme, accompagnée d'un fin sourire qui se voulait rassurant.

    Ne vous méprenez pas. Je ne fais que vous demandez de me guider jusqu'à la prochaine île. Pas de vous aventurer sur Grand Line, loin de moi cette idée. De toutes façons, je ne demanderai pas un telle chose à qui que ce soit tant que la personne en question n'aura pas dit par elle-même qu'elle compte s'y rendre. Donc, pas de risque de ce côté-là.


Le garçon sembla percevoir un soupir de soulagement, non seulement de la part du capitaine, mais aussi de l'équipage qui écoutaient sans aucun doute la conversation malgré leurs tâches respectives. Il réprima un rire incontrôlé qui aurait sûrement fait mauvais genre, et se contenta d'attendre la réponse du chef de la partie adverse. L'homme finit par hocher la tête, invitant par ce simple signe le voyageur à monter à bord. Finalement, il l'avait eu son taxi. Quelques minutes plus tard, le bateau se mit en route vers l'île suivante.

Tandis que le navire des pêcheurs faisait route vers sa nouvelle destination, le jeune homme se trouvait seul, dans une cabine. Le capitaine lui avait dit d'aller se mettre à l'abri pendant la traversée, ce à quoi il n'avait rien cherché à rétorqué et avait obéi docilement. A présent, il se trouvait dans une pièce de petite taille, d'où ne lui parvenait plus l'agitation extérieure. Sans attendre un instant de plus, le garçon alla se placer face au seul miroir présent en ce lieu Vladimir se passa une main dans les cheveux, songeant qu'il aurait bien besoin d'un coup de peigne. Mettant ses pensées en pratique, il sortit une son peigne dans l'une de ses poches qui se trouvait à l'intérieur de sa veste. Un coup par-ci, un coup par-là. Voilà, il était un peu plus présentable. En vérité, le jeune homme se coiffait uniquement pour éviter d'avoir des cheveux emmêlés même si ça coupe en elle-même pouvait prétendre la contraire. Une fois ceci fait, il rangea son dans la poche intérieure de sa veste, et s'assit sur un siège. Le voyage risquait d'être long s'il ne trouvait rien à faire. Mais ses pensées furent balayées lorsqu'elle entendit la porte de la cabine s'ouvrir lentement. Le capitaine pénétra dans la pièce et vint s'installer face à lui, sur son propre siège. Un silence s'installa de nouveau en ce lieu, jusqu'à ce que l'homme ne prenne la parole d'une voix calme.

    Nous arriverons à destination d'ici une dizaine de minutes à peu près. La ville qui ne dort jamais. C'est comme ça qu'on surnomme Parlis. Si je te parle de ça, c'est parce que c'est le nom de l'endroit où on te déposera .


La ville qui ne dort jamais. Curieux surnom, à n'en pas douter. Vladimir se demandait pourquoi on appelait ainsi une bourgade, et supposa que ce devait être le lieu de fêtes sans fin, ou quelque chose dans ce genre. Pour avoir quelques explications, elle décida d'interroger directement le gaillard qui lui faisait face. Ce serait toujours mieux que de se retrouver dans un endroit étrange sans savoir où on mettait les pieds. Cherchant soigneusement ses mots, le jeune homme reprit le fil de la conversation sur un ton intrigué, laissant totalement voir sa curiosité et son besoin d'informations.

    Pourquoi une telle appellation, M'sieur ? Je crains d'être un peu perdu, et j'aimerais avoir quelques détails au sujet de cet endroit. Vu que je risque d'y séjourner un bon moment, ça serait ennuyeux de faire face à de mauvaises surprises. Je suis du genre prudent, si vous voyez ce que je veux dire.


Le marin eut un petit rire en entendant la fin de la tirade de son interlocuteur. Puis il expliqua au jeune homme que ce lieu, Parlis, était réputé pour garder constamment allumée une grande torche enflammée. Cette dernière était recouverte par un dôme de verre qui empêchait la pluie et le vent d'éteindre le feu dansant.

    C'est en rapport avec leurs croyances il me semble. Les habitants de cette île semblent persuadés que tant que la flamme brûlera, ils seront en sécurité, ou quelque chose comme ça.


Voilà pourquoi cette ville possédait un tel surnom. Ce n'était pas en rapport avec la population, mais avec la lumière qui ne disparaissait jamais, donnant ainsi l'impression qu'il faisait toujours plus ou moins jour. Vladimir remercia le Capitaine pour ses explications, et enchaîna sur un sujet traitant de la pêche en mer, pour en apprendre plus et garder une conversation active et plaisante pour les deux personnes. Les minutes s'écoulèrent ainsi, durant lesquelles il apprit quelques techniques pour faire de bonnes prises, mais qui demandaient néanmoins du matériel efficace. Soudain, la porte de la cabine s'ouvrit à la volée et un marin entra pour prévenir le chef des lieux que l'île était en vue. Les deux occupants de la pièce se levèrent comme un seul homme et rejoignirent l'extérieur. Vladimir put ainsi apercevoir une île d'où s'élevaient divers bâtiments. Mais le plus impressionnant était sans aucun doute le grand pilonne qui montait très haut en altitude et au sommet duquel, dans un prisme de verre, brûlait une flamme.

______ LA VILLE QUI NE DORT JAMAIS



Cette simple pensée au sujet du surnom de ce lieu amena un fin sourire sur les lèvres du jeune homme. Vladimir s'approcha du bord du bateau et attendit que la côte soit atteinte. Une fois ceci fait, il sauta sur le sol, et se tourna vers les marins pour leur adresser un regard chaleureux et de grands signes de la main en remerciement, et en guise de salut. Vladimir adressa une courte prière mentale à quiconque pourrait l'entendre, souhaitant que ces sympathiques loups de mer fassent une bonne pêche, et rentrent sans encombres à bon port. Puis, il se mit en marche vers la ville de Parlis, curieuse de découvrir ce qu'elle pourrait y trouver d'intéressant.


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MessageSujet: Re: La Ville qui ne dort jamais ▬ [RP SOLO]   La Ville qui ne dort jamais ▬  [RP SOLO] EmptySam 22 Sep - 11:28



Suite & Fin
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« RP SOLO »


A peine eut-il mis les pieds dans la ville de Parlis que Vladimir fut interpellée par un drôle d'individu. Il était petit, plus petit que Vladimir , rond, court sur pattes, et se dandinait sans cesse d'un pied sur l'autre. Son visage, tout aussi rond que son corps, arborait une drôle de moustache noire très fine qui s'enroulait sur elle-même à chacune de ses extrémités. Ses vêtements consistaient en un costume avec un nœud papillon, et un drôle de chapeau rappelant ceux qu'on pouvait trouver dans les fêtes d'anniversaire, le genre en forme de cône et bien flashant. Autant dire que l'individu avait un air assez ridicule. Vladimir eut tout le mal du monde à s'empêcher de rire, mais ne peut éviter un franc sourire de se former sur ses lèvres. Certaines personnes n'avaient pas honte de leur apparence. Ce qui n'était pas un mal, finalement. Mais parfois, c'était vraiment amusant, comme dans la situation qui la concernait à ce moment-là.

Mais ce qui surprit le plus Vladimir, en dehors de la tenue et de l'apparence extravagante de son vis-à-vis, c'était la voix de ce dernier. Lorsqu'il s'exprima pour souhaiter la bienvenue à Vladimir, ce fut une voix chantante sur un ton extrêmement aigu qui sortit de sa bouche. L'envie de pouffer était de plus en plus compliquée à réprimer, et de ce fait le sourire sur les traits du jeune homme atteignit des extrêmes au niveau des commissures. Fascinant. Cet inconnu était vraiment fascinant. Certes, Vladimir n'avait pas beaucoup voyagé jusqu'à maintenant. Mais jamais il n'aurait imaginé rencontrer une personne aussi... aussi... originale, dirons-nous, surtout avant d'avoir atteint Grand Line dont on disait que les habitants comme les paysages ne manquaient pas de vous surprendre parfois. Mais là, c'était différent. Il se trouvait toujours sur East Blue, tout de même ! Et pourtant, ce qui se trouvait devant lui avait de quoi clamer son originalité. Vraiment. Cet être abracadabrant s'exprima donc de sa voix de crécerelle, devant l'air amusé de son interlocuteur.

    Bienvenue à Parlis, mon jeune ami ! Bienvenue dans la ville qui ne dort jamais ! Bienvenue à Parlis, mon jeune ami ! Bienvenue dans la ville qui ne dort jamais !


Vladimir tiqua devant le discours d'accueil de son vis-à-vis. Alors ça, c'était fort ! Voilà qu'il répétait tout ce qu'il disait une seconde fois ! Pourtant, la première fois déjà, c'était suffisamment compréhensible. Cependant, il se garda de faire remarquer cela à l'inconnu, pour ne pas le heurter. On ne sait jamais comment quelqu'un pourrait réagir devant ce genre de critique. Il pourrait le prendre mal. C'est pour ça que Vladimir préféra se contenter de sourire à l'homme tout en hochant la tête en guise de remerciement pour cet accueil. Puis, ne sachant pas vraiment ce qu'il devait faire ou dire, il opta pour l'option renvoi des salutations en prenant un air détaché et un ton qui se voulait aimable.

    Merci à vous, M'sieur. Sauriez-vous m'indiquer, par le plus grand des hasards, où je peux trouver une taverne accueillante ? J'ai fait un long voyage et j'ai faim.


Le bonhomme prit un air enjoué et se hâta d'expliquer à Vladimir ce qu'il voulait entendre. Ainsi, il apprit qu'une taverne agréable se trouvait à quelques pâtés de maison de là. Le drôle d'individu ne put s'empêcher d'ajouter un tas d'informations complémentaires, maintenant qu'il était lancé. Vladimir eut donc le droit à des renseignements sur la localisation d'un magasin alimentaire, une auberge, un commerce d'armes, et même de l'adresse personnelle du maître d'accueil. Hormis ce dernier lieu qui ne lui était d'aucune utilité à coup sûr, il se promit de visiter tous les autres endroits dont il avait appris l'emplacement. Après avoir remercié son interlocuteur pour tous ces bons plans, le jeune homme se mit en route à la recherche de l'endroit où elle pourrait se remplir l'estomac.

En marchant tranquillement dans Parlis, il croisa de nombreuses personnes qui allaient et venaient çà et là, sans se soucier de ce qui les entourait pour certains, curieux de s'approcher d'avantage de la grande flamme qui ne s'éteignait jamais pour d'autres. Quant à lui, il se contenta de suivre les indications que lui avait fournies le drôle d'individu à l'entrée de la cité, pour finalement déboucher devant une grande bâtisse qui arborait une enseigne représentant un navire voguant sur l'océan. Vladimir eut beau regarder partout sur le mur de la bâtisse, elle ne parvint pas à voir un quelconque indice sur le nom de cette taverne. Cela n'avait pas vraiment d'importance. Juste un moyen d'éveiller sa curiosité, qui disparut dès le moment où il eut posé un pied à l'intérieur, et que son nez eut reçu de plein fouet les douces effluves de plats divers et variés. Le jeune homme sentait qu'il allait se régaler dans un tel lieu. Vladimir se dirigea vers une table libre, et s'installa. Il porta son regard autour de lui, aussi discrètement que possible pour ne pas déranger les clients qui n'auraient sûrement pas apprécié d'être ainsi épiés pendant leur repas.

Ses yeux se posèrent d'abord sur les personnes installées à la table la plus proche de la sienne. Il s'agissait de deux jeunes femmes qui semblaient plongées dans une conversation hilarante à en voir leur expression et les spasmes qui les secouaient tellement elles rigolaient. Vladimir songea que si ça continuait ainsi, elles risqueraient de ne pas finir de manger avant un bon moment, voire de s'étouffer avec leur nourriture. Conscient des pensées qui venaient de lui monter à la tête, le jeune homme chassa ces stupidités de son esprit et reprit son investigation. A quelques tables plus loin étaient assises cinq personnes de différents sexes, mêlant adultes et enfants de concert. L'ambiance semblait plutôt familiale, avec une bonne humeur sans excès et quelques conversations entre grandes personnes. Rien de bien intéressant, quoi. Le regard de Vladimir se posa alors sur la troisième et dernière table actuellement occupée, en dehors de la sienne. Elle regroupait quatre individus, tous aussi silencieux les uns que les autres, qui ne prêtaient aucune attention à ce qui se passait en dehors de leur assiette. L'ambiance n'était pas vraiment morose de ce côté-là. C'était différent. Un peu comme s'ils se comprenaient sans avoir besoin de parler. Des professionnels du self-control, en somme. Des gens qui savaient garder la tête froide en toute circonstance et agir avec sagesse quand il le fallait. Du moins était-ce l'impression du jeune homme, qui se prit aussitôt à s'interroger sur la raison qui l'avait poussée à penser de telles choses. Ne trouvant pas vraiment de réponse adéquate, il haussa les épaules et patienta le temps qu'un employé ne vienne prendre sa commande. Lorsque quelques secondes plus tard quelqu'un s'approcha de sa table avec de quoi noter à la main, et fit sa demande pour son déjeuner.


Quand il sortit finalement de la taverne, Vladimir était repu. Cet établissement méritait vraiment de recevoir une bonne clientèle et beaucoup de renommée, du fait de la qualité de ses plats, de l'hygiène irréprochable de ses locaux et de ses ustensiles, sans oublier le fait que les prix étaient vraiment abordables pour n'importe qui. Un excellent endroit, donc. Le jeune homme se promit qu'il y reviendrait si jamais il passait par South Blue dans le futur. Mais pour le moment, il était temps de se mettre en route pour visiter un peu plus cette ville. Pour commencer, Vladimir se dirigea vers le magasin d'alimentation. Mais alors qu'il arrivait devant la boutique, Vladimir se dit qu'il valait mieux acheter une boite en métal pour transporter ses clopes et surtout pour ne pas les abîmer. C'est pour cela qu'il se rendit dans un petit commerce qui vendait de tout et de rien. Des boîtes de tous types étaient proposées, parmi lesquels Vladimir porta son choix sur une boite noir. Une fois qu'il eut payé son achat, il entra donc dans le magasin d'alimentation, et y fit quelques emplettes de fruits, produits céréaliers, et autres denrées qui ne pourriraient pas en quelques jours. Puis il déserta les lieux et rejoignit l'armurerie, où il ne trouva rien qui l'intéressait au final. Ses Knuckles lui suffisaient amplement. A présent, il ne lui restait plus qu'à se promener aléatoirement dans la ville.

Le Révolutionnaire marchait donc tranquillement, une clope à la bouche, les mains dans les poches, quand soudain du mouvement attira son attention non loin de lui. Quelle idée de s'introduire dans une petite rue vide, aussi. C'est le meilleur moyen pour faire de mauvaises rencontres. Il semblait que le jour n'était finalement pas si bon que ça. La scène avait beau se trouver en plein milieu de la journée et dans une ville animée, il n'en restait pas moins qu'un chemin dénué de vie ne permettait guère d'attirer l'attention des passants sur toute activité qui pourrait s'y dérouler. Malins ces types, qui qu'ils furent. Curieux quant à l'identité de ses assaillants, voir quelqu'un se balader dans la même rue que soit n'est pas forcément suffisant pour le qualifier d'opposant. Mais le voir avec un sourire malsain et des armes à la main, ça change la vision des choses... Vladimir s'arrêta et se tourna dans leur direction. Sa surprise fut totale quand il reconnut le groupe de quatre personnes qui étaient assis en silence dans la taverne. Cependant, loin d'amener des réponses à toutes les interrogations qui se promenaient dans sa tête, cela ne faisait qu'apporter un nouveau flot de questions. Vladimir prit un ton calme pour faire part de ses incompréhensions aux inconnus qui s'avançaient vers il.

    " Hum...je ne sais pas qui vous êtes et ce que vous me voulez exactement, mais sachez une chose, si vous tenez un minimum à votre vie, continuez votre chemin comme-ci vous ne m'avez jamais vu. "


Simple, mais efficace. Du moins, ça l'avait été contre tous les idiots qui avaient tenté de s'en prendre à lui durant ses précédentes escales. Mais cette fois-ci, tout c’à quoi Vladimir eut le droit, ce fut un silence de quelques instants brisé par des rires à gorge déployée. D'accord, donc cette fois-ci, il allait falloir jouer. Vladimir sortit ses mains de ses poches, puis se mit en garde quand il remarqua que ses Knuckles n'était plus à ses mains...Quand ? Comment ? Un petit rire attira son attention, et la poussa à regarder l'un des hommes qui lui faisaient face. L'individu s'amusait à faire mumuse avec Knuckles.

    " C'est ça que tu cherches, petit ? "


Avant qu'il ne puisse répondre, Vladimir perçut un mouvement sur sa droite, il eut le temps d'apercevoir une silhouette se glisser devant lui....une violente douleur dans l'estomac pliât en deux sur le sol, en position fœtale l'un des ravisseurs. Vladimir savait ce qu'il faisait, sans aucun doute. Il avait vu juste en les observant dans la taverne. Soudain, un bruit métallique raisonna en provenance du sol. Vladimir ralluma sa clope puis porta son regard sur l'origine de ce son, et put voir ses armes qui gisaient par terre. Le gars qui les tenaient préalablement les avaient lâché par-terre et il avait l'air pétrifié en regardant Vladimir, l'un des autres hommes se précipita en hurlant vers pour le frapper, dès que son poing toucha Vladimir, une flamme bleue se forma sur son bras qui commencé à remonter jusqu'à sa tête, il était devenu tout raide puis tomba aux pieds de ses camarades. Vladimir tourna la tête dans leur direction puis fit un mouvement de la tête qui signifiait " Dégagé ", le jeune homme n'eut pas besoin de répéter le geste une deuxième fois, les deux bandits restant ont fuient comme des lâches en laissant leurs amis par-terre aux pieds de Vladimir. Il ramassa ses Knuckles, les remit à ses mains puis il mit ses dernières dans ses poches. Il sortit de la petite rue dans laquelle il était fourré, à peine il eut mis les pieds dans cette ville qu'il en eut déjà marre, il prit alors la direction du Port pour y trouver une nouvelle embarcation. Deux heures plus tard, il embarquait à bord d'un bateau de plaisance, de nouveau emportée par l'océan vers une nouvelle destination...













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